Peintures

Ma peinture de paysages est celle de la nature évocatrice des bords de mer, de la nature débridée des branches, feuillages et troncs tourmentés…

L’hiver est propice à peindre en intérieur des still lives…

De la peinture rejaillit le bonheur, l’amour et le désir de la vie…

Les premières peintures d’Hélène Courtois-Redouté, illustratives et graphiques, s’inspirent de ses voyages en Italie. Les couleurs et contrastes forts de ce pays de lumière représentent un sujet inépuisable : façades ocres, marchés, foule, personnages… Photographies et dessins sont un support privilégié pour cette première approche artistique.

Revenue à la peinture de chevalet, sans pour autant renier ses talents de graphiste, la sage Hélène s’astreint à une série de « Silences » : bols, flacons, vases, etc, témoins modestes de son univers, tout en exécutant quelques grands nus, prenant son entourage en otage. Elle renoue ainsi, à son grand bonheur, avec la toile.

La forêt de Fontainebleau, les monts d’Ardèche et les côtes bretonnes lui offrent, au détour de randonnées, un nouveau sujet pour ses peintures : les arbres et leur présence. Des arbres sereins et forts, mais parfois impétueux, ou encore luttant contre les vents. Des arbres qui s’accrochent aux pentes et se démènent dans la lumière qui fouille leurs branchages entremêlés. D’aucuns y verront une métaphore de la condition humaine. Dans la quiétude de son atelier, enfin, les pommes de son jardin conservées durant l’hiver sont un sujet fort, offrant une gamme de volumes lisses, ridés ou tavelés.

Hélène Courtois-Redouté, le bonheur de peindre. Quoiqu’une sourde inquiétude transparaisse sous ses pinceaux…

Roland Bichac, avril 2017